Francisco Goya, Le colosse (symbolise la guerre), 1810

En 1999, les différents Etats réunis au sein de l’OTAN ont mené une guerre offensive contre l’ex-Yougoslavie. Cette guerre qui dura 78 jours, se révèle contraire aux droits des peuples.

En juin 2000, les principaux responsables étaient tenus de rendre raison de cette guerre devant un Tribunal International au cours d’une procédure pénale inofficielle. Il s‘agitait dans cette procédure de juger les crimes ayant trait à la préparation et à l’exécution de cette guerre offensive ainsi que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Le Tribunal siégeait simultanément à Berlin début juin et à New-York. L’organisateur du Tribunal américain était le "International Action Center" sous la direction de l’ancien Ministre de la Justice, Ramsey Clark. Le Tribunal européen, dont le siège se trouvait à Berlin, était soutenu par diverses organisations humanitaires et mouvements pour la paix.

Le Tribunal européen base son action sur un statut conçu par des personnalités juridiques spécialisées dans le droit des peuples. Dans le décompte des crimes commis lors de cette guerre, nous incriminons tous les différents domaines ayant eu trait à la préparation et à l’exécution de cette guerre. Des groupes d’experts travaillent sur les points principaux suivants:

• meurtres, mutilations et blessures; conséquences psychiques;

• violations des droits des peuples;

• destruction et pollution de l’environnement vital;

• stratégies militaires et emploi d‘armes;

• guerre médiatique;

• destructions d’objets d’art et de curiosités culturelles.

Dans beaucoup de villes européennes, à Vienne, Paris, Bruxelles, Athènes, Oslo, Kiev, Rome et Berlin, d' importantes conferences ont été organisées avec la participation de scientifiques et d’artistes, d’organisations humanitaires et de mouvements pour la paix ainsi que diverses organisations.

Le 16 avril 2000, une réunion en vue de la préparation du Tribunal a eu lieu à Hambourg. Au cours de cette réunion, il était question de la responsabilité des représentants allemands du gouvernement et des représentants de l’OTAN dans le déroulement de la guerre et des crimes qui y ont été commis.

Willi Sitte, La mort l'accompagne, 1999

La nouvelle doctrine de l’OTAN, conçue au cours de la guerre, est considérée par le Tribunal comme mettant en danger la paix dans le monde. La mondialisation des marchés s’accompagne d’incessants développements en matière d‘armements et ceux-ci sont toujours plus raffinés et toujours plus performants.

Les positions résolument hégémoniques des pays de l’OTAN au niveau de tout ce qui est militaire ou économique -en particulier des Etats-Unis- sont aussi un point central en ce qui concerne les méthodes de procédures du Tribunal International de La Haye. Il est ainsi d’autant plus important que la situation juridique de cette guerre soit clarifiée publiquement et que celle-ci s’appuie sur le droit et les faits.

Le Tribunal nécessite l‘aide de pays de l‘Est comme de l’Ouest, du Nord et du Sud, afin que la globalisation économique et militaire soit confrontée à des alternatives pacifistes, démocratiques et liées aux droits de l’homme.

Les organisations suivantes soutenant le tribunal:

Allgemeinrussische gesellschaftliche Organisation der Kriegsveteranen des Militärdienstes

Bund der Antifaschisten Griechenlands

EU-critical Youth (Finnland)

Frauen für den Frieden (Norwegen)

Peace Committee International

Women for Peace (Finnland)

Women's Alternative to EU (Finnland)

Women Against Nuclear Power (Finnland

Trinity College Dublin United Nations Society (Irland)

Spenden zur Finanzierung des Tribunals und der Publikation seiner Ergebnisse bitten wir auf das Konto der GBM zu überweisen:

Berliner Sparkasse, BLZ 100 500 00
Kto.-Nr. 13192736
Verwendungszweck: Nato Tribunal